5 réflexes de coachs pour développer l’autonomie de vos collaborateurs et respirer!!
« Si je n’apporte pas les solutions à mes employés, alors quelle est ma valeur ajoutée en tant que hiérarchique? », me mentionne un client. Votre rôle n’est pas d’être le pompier de service ni d’être le super expert…..mais de développer les compétences de vos équipes afin qu’elle soit autonome. Vous pourrez alors sortir de l’opérationnel et interagir sur la stratégie d’entreprise avec vos pairs et faire avancer les dossiers de vos collaborateurs!
Pour ceux et celle qui partagent parfois la même croyance que mon client, j’avais envie de vous partager 5 réflexes de coachs à adopter au quotidien pour développer les talents, la performance de vos équipes et surtout leur autonomie ! Il est temps pour vous de reprendre de l’air, pouvoir vous positionner au niveau que vous méritez et permettre à vos équipes d’apprendre à évoluer en confiance!
★ 1er réflexe : Ne pas apporter les solutions à vos collaborateurs
L’un des fondements du coaching est que la personne que vous coachez à toutes les solutions en elle. En tant que dirigeant votre rôle va être de l’amener à trouver ses propres solutions! Les conseils glissent, mais dès lors où la personne identifie elle-même les solutions, elle va être plus encline à les intégrer dans sa pratique. et puis n’oubliez pas que vous avez recruté vos collaborateurs pour qu’ils puissent apporter les solutions!
Bien évidemment, cela va demander un certain lâcher-prise de votre part! Je vous invite réellement à tester cette petite phrase magique: « Quelle solution tu me proposes? « Je venez te voir parce que justement je me sens coincé « Je te laisse quand meêm identifier quelques options et après cela me fera plaisir de me poser avec toi pour en discuter »
★2ème réflexe : Poussez, stimulez leur réflexion
Il est essentiel de rester en questionnement pour stimuler la conversation. Attention, je ne parle pas de la conversation que vous avez avec votre collaborateur mais bien de sa propre conversation.
Vos questions doivent accompagner la personne à aller sur leurs angles morts, ce qu’il n’a pas intégré dans sa réflexion.
Posez-vous la question :
Quel élément manque dans la perception de la situation de mon subordonné pour qu’il puisse avancer de manière optimale? Optimiser sa solution
Votre rôle va être de voir ce qui manque à son analyse et le questionner sur ce point, ex: a-t-til pensé à l’impact de sa solution pour toutes les parties prenantes? client, utilisateur…
★3ème réflexe: Aidez-les à se fixer des objectifs clairs et réalistes en fonction de leur seniorité
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Adopter une posture de manager coach va nécessiter de votre part d’aider votre collaborateur à définir des objectifs stimulants mais aussi réalistes en fonction de son niveau de séniorité. Il s’agit pour vous de déterminer les étapes qui leur permettent de gagner en confiance et non pas de se décourager de manière à ce qu’ils puissent apprécier leur capacité à faire et à réussir. Si on prend un exemple parlant pour tous: un enfant n’apprend pas à marcher du jour au lendemain! Cela va prendre du temps avant qu’il apprenne à courir. Il s’agit qu’il déjà qu’il apprenne à se lever, puis à faire un pas, puis en faire 3, puis un mètre !!
★4ème réflexe : DONNER LE DROIT À L’ERREUR/
« TOMBER N’EST PAS UN ÉCHEC MAIS UNE OPPORTUNITÉ D’APPRENTISSAGE«
Avant de savoir marcher, un enfant va tomber bien plus d’une fois. Cette réalité est la même pour vos collaborateurs!
Il va donc falloir tolérer le droit à l’erreur, le normaliser , voir l’exprimer haut et fort: » tomber fait partie de l’apprentissage! «
Et cela commence par vous! faites part de vos propres erreurs!
En revanche, votre rôle est d’accompagner votre collaborateur à identifier ce qu’il ressort de cet erreur/échec comme apprentissage : Qu’a-t-il appris de cette erreur et que va-t-il faire différent dans sa pratique!
★5ème réflexe: PRATIQUEZ LE RENFORCEMENT POSITIF
Je vais vous partager une petite anecdote qui vous éclairera. Quand je suis arrivée au Québec, dans les parcs d’enfants, il y avait des mamans françaises qui, quand leurs enfants montaient sur les modules de jeu, se mettaient à crier : “fait attention tu vas tomber!” Puis, il y avait les mamans québécoises qui, quant à elles leur disaient : “vas-y mon chéri, tu es capable, je suis juste à tes côtés!, puis une fois en haut du module de souligner « bravo, tu y arrivé.e”
Voilà un très bel exemple de mise en confiance pour mettre en mouvement et favoriser l’apprentissage, le droit à l’erreur mais aussi valoriser chaque progrès. Quand vos employés fixent leur attention sur leurs faiblesses, ou leur peur, ils n’utilisent pas leurs forces et ne peuvent avancer en confiance. Un bon dirigeant va rediriger l’attention de son collaborateur sur ce qu’il fait bien et susciter la confiance pour que la personne puisse progresser. On n’avance pas sous les critiques.
Intégrer une posture de management coach ne se fait pas du jour au lendemain. Cette pratique est loin d’être des plus facile et peut être déroutante aussi bien pour vous que pour vos interlocuteurs. En revanche, plus vous allez amener vos subordonnés à se responsabiliser vis-à-vis de leurs tâches, et à gagner en autonomie, plus vous allez aussi gagner en temps pour agir là où on vous attend .
Je suis très souvent exposé à des managers qui sont noyés dans leur rôle parce qu’ils vivent avec la croyance qu’ils doivent apporter les solutions. Gardez néanmoins en tête qu’un bon dirigeant est interchangeable: Sur un champ d’expertise ou un autre, il saura, piloter l’activité, développer ses équipes et conduire les changements nécessaires. Osez responsabiliser vos employés: vous en ressortirez tous gagnants!
Yvane
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